Poème

Une dernière lumière parmis les ombres

Ne jamais oublier, ne jamais pardonner
Lorsque quelqu'un, dans une folie quelconque
A décidé de te blesser, de te tué
Dit toi tout simplement et justement que
c'est un connard qui nourrit cette société
Les gens peuvent peut-être changer
Mais il y n'y a que peu d'espoir
Lorsque déjà, l'on voit notre vie noire
Une nuit noire, une vie vide de sens
Vide d'amour ou d'amitié

Ne jamais oublier, ne jamais pardonner
Toujours garder espoir, un matin, un soir,
Il n'est jamais trop tard

Ne jamais oublier, ne jamais pardonner,
Ceux que les gens t'ont un jour fait
Et dans la nuit, dans les ténèbres t'ont emmené
Et déjà les ombres vascillent dans ta tête
Des pulsions meurtrière te prennent
Une envie de tous les tué, ou de te tué
Mais lorsque tu pense à ceux que tu aimes
Tu n'as qu'une envie, c'est de pleurer
A l'idée de leur faire subir un suicide, ton suicide
Il ne faut pas le faire, malgré cette société

Ne jamais oublier, ne jamais pardonner
Tout ce qu'ils ont pu un jour te faire
Il faut les oublier, ne pas leur pardonner

Mais il ne faut pas oublier les blessures
Qu'ils t'ont surement fait subir, toi surement martyre
Lève toi et crie, lève toi et rebelle toi
Lève toi et pars au combat
Meme si la mort te prend
Ou le courage te perd
Essai, tu n'a plu rien à y perdre
Car dans la vie, il faut se battre
Contre ceux qui nous entoure, contre ceux de la société
Ne jamais oublier, ne jamais pardonner...

Ne jamais oublier, ne jamais pardonner
Tu va leur faire subir, tu va leur faire payer
Pour tout ce qu'ils t'ont un jour fait
Que tu ne perde ou pas, tu te libèrera
Car tu aura essayer, tenter, imaginez ...

Une autre société

Lève toi et meurt, femme !

Toi, tu es là, tu marche dans la rue
Sous une pluie étincelles, pluie qui n'est pas artificielle
Puisque sans le savoir, tu va vivre dans le noire
Un noir profond approche, une ombre, une vie gaché
Mais toi tu ne le sais pas, puisque tu marches dans la rue.

Tu presse soudain le pas, l'on se demande pourquoi
Ah mais oui, c'est le type qu'est derrière toi
Il te fait peur, chérie, court plus vite
Evite le, ne tente pas de poursuite
Tu l'exites, fait gaf, tu es si petite.

Il avance, il te rattrape, il t'atteint,
Tu le frappe, tu t'évade, de la prison
Qu'il a fait autour de toi, continue de courrir
Il n'y aura pas de soupir, tu ne dois être fatigué
Va plus vite, c'est ta vie qui est en jeux.

Il reviens à ton niveau, tu le blesse,
Mais il a un couteau, il t'agresse,
Te menace, il régresse, c'est un homme
Contre toi, petite femme de 22 ans,
Lui n'a qu'une envie, prendre du bon temps.

Les gens autours de toi ne t'aideront pas,
Ce ne sont que des personnes qui pensent à eux
Il passent à côté de toi, il te regarde, tu crie
Mais personne ne viens à ton secour, lance un SOS
Demande de l'aide... un appel de détresse qui restera sans réponse.

Personne ne viendra, tu te couche par terre,
Dans la boue dégradente de ton image,
Ton image, celle d'une femme abatue par la vie,
Qui n'en peux plus de vivre, qui a pourtent tout fait pour réussir
Mais qu'un jeune homme va tout finir.

Il te désabille, en pleine rue, tu hurle,
Un jeune homme s'approche, il viens te sauver
Il te relève, après une longue bagarre avec ton violeur
Mais il ne prend pas le temps de te rabiller, il t'emmène ailleurs
Dans un endroit noir, remplie de désespoir, de femme mal-traité
De femme mal-aimé, de femme violentée, de femme abusé

Dans un monde où ne règne que le sexe, la violence, la drogue et l'alcool
Il y a cette femme, prète à élever un enfant, une femme qui toute sa vie :
A travaillé, a passé des longues journées, et là, des hommes viennent tout détruire, détruire ton monde, détruite ta vie, t'agenouillir
Pour mieux te violer, pour mieux te faire honte, te tirailler.

Dans un monde où règne la violence chez les hommes et chez les femmes,
Tu as essayé de survivre, de t'enfuire, de te maintenir.
Mais rien ni personne ne peux lutter face à ce monde,
Parfois incrédule, parfois triste, sauvage, con, mais que l'on aime tellement...
Et que l'on ne voudrait jamais quitter.

Ce n'était pas ton cas, mais là, tu viens de rentrer chez toi, et tu viens de choisir :
Ta propre mort... Celle que le destin t'avait prévu
Celle que ta mère, lorsqu'elle t'a mi au monde
N'aurait jamais voulu.

[/center]

ça c'est un poème pas fait à la vavite comme mwa ^^

Très beau poème ravach. La prochaine fois que j'en écris un je le poste ici

il est pas de moi ce poème...c'est juste mon préféré

oui moi j'avais compris lol

Pas mal les tiens Mat, ça ressemble plus à des paroles de chansons, le langage est assez simple mais ça rend bien je trouve !

THE poème, celui que je trouve magnifique:

Demain, dès l'aube.
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.


Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.


Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.



Quel bel hommage que Victor Hugo a donné à sa fille...

AquaWillard a écrit:

Pas mal les tiens Mat, ça ressemble plus à des paroles de chansons, le langage est assez simple mais ça rend bien je trouve !

THE poème, celui que je trouve magnifique:

Demain, dès l'aube.
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.


Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.


Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.



Quel bel hommage que Victor Hugo a donné à sa fille...

elle était pas tres maline Léopoldine...se noyer en tombant d'une barque...

Ravachol a écrit:

Il est de Gerard de Nerval...quand on sait que ce grand dépressif s'est pendu à une grille en plein Paris...le poème gagne un sens plus profond encore...

C'est triste :no: ...

rien n'est jamais acquis a l'homme ni sa force
ni sa faiblesse ni son coeur et quand il croit
ouvrir les bras son ombre est celle d'une croix
et quand il veut serrer son bohneur il le broit
sa vie est un étrange et douloureux divorce
il n'y a pas d'amour heureux

sa vie elle ressemble a ses soldats sans armes
qu'on avait habillés pour un autre destin
a quoi peut leur servir de se lever matin
eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
dites ses mots ma vie et retenez vos larmes
il n'y a pas d'amour heureux

mon bel amour mon tendre amour ma déchirure
je te porte dans moi comme un oiseau bléssé
et ceux la sans savoir nous regarde passer
répétant après moi ses mots que j'ai tréssé
et qui pour tes grans yeux tout aussitot mourrurent
il n'y a pas d'amours heureux

le temps d'apprendre a vivre il est déja trop tard
que pleurent dans la nuit nos coeurs a l'unisson
ce qu'il faut de chagrin pour payer un frisson
ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
il n'y a pas d'amours heureux

il n'y a pas d'amour qui ne soit a douleur
il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
et pas plus que toi l'amour de la patrie
il n'y a pas d'amour qui ne vivent de pleurs
il n'y a pas d'amour heureux
mais c'est notre amour a tous les deux

louis aragon 1946 :cry: :cry: :cry:

AquaWillard a écrit:

Pas mal les tiens Mat, ça ressemble plus à des paroles de chansons, le langage est assez simple mais ça rend bien je trouve !

THE poème, celui que je trouve magnifique:

Demain, dès l'aube.
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.


Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.


Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.



Quel bel hommage que Victor Hugo a donné à sa fille...

Héééééééééééé je l'ai appris en je sais plus quelle classe...c'est vrai qu'il est beau.

Bon moi je suis pas une poête donc je m contenterai de lire...

Baudelaire, une Charogne, les Fleurs du mal !

"Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !
Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses.
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés ! "


Pôv' Léopoldine, paix à son âme ...belle vie que celle qu'a eu not' cher Victor !

AquaWillard a écrit:

Il est gore celui de Baudelaire :silent: !

c'est justement ce qui le rend magnifique la description de la femme est tellement dégradante qu'elle en devient en fait très belle !! rah l'amour baudelèrien....inexplicable ! lol

gabye a écrit:

AquaWillard a écrit:

Il est gore celui de Baudelaire :silent: !

c'est justement ce qui le rend magnifique la description de la femme est tellement dégradante qu'elle en devient en fait très belle !! rah l'amour baudelèrien....inexplicable ! lol

Oui c'est vrai que c'est bien fait!

Sick_Girl a écrit:

J'aime bien Buadelaire !

D'ailleurs, Mylène Farmer a fait une chanson à partir d'un de ses poèmes: L'horloge (pas mal comme chanson, par ailleurs :drunken: ).

remarquons au passage que lorsqu'on parle de poême, tout le monde associe ça a la mort, la tristesse, bref on s'eclate un max, pas que ça me dérange mais c'est bizarre je trouve! soit c'est dans la nature humaine soit ce forum est un repère de dépréssifs neurasténiques :no: (je m'inclus dedans bien entendu)

ben la plupart des poèmes sont triste, amoureux, sur la guerre, ou autres ...

hého, le poème de Baudelaire n'est pas triste du tout, loin de là...

http://www.radioblogclub.com/open/109240/saez_delphine/DAMIEN%20SAEZ%20-%20Delphine%20%26amp%3B%20Hypolite

J'aime bien perso...C'est lui qui chante Jeunes et cons?

La Courbe de tes yeux
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.

Paul ELUARD, Capitale de la douleur,

Pensée de Byron

Par mon amour et ma constance,
J'avais cru fléchir ta rigueur,
Et le souffle de l'espérance
Avait pénétré dans mon coeur ;
Mais le temps, qu'en vain je prolonge,
M'a découvert la vérité,
L'espérance a fui comme un songe...
Et mon amour seul m'est resté !

Il est resté comme un abîme
Entre ma vie et le bonheur,
Comme un mal dont je suis victime,
Comme un poids jeté sur mon coeur !
Pour fuir le piège où je succombe,
Mes efforts seraient superflus ;
Car l'homme a le pied dans la tombe,
Quand l'espoir ne le soutient plus.

J'aimais à réveiller la lyre,
Et souvent, plein de doux transports,
J'osais, ému par le délire,
En tirer de tendres accords.
Que de fois, en versant des larmes,
J'ai chanté tes divins attraits !
Mes accents étaient pleins de charmes,
Car c'est toi qui les inspirais.

Ce temps n'est plus, et le délire
Ne vient plus animer ma voix ;
Je ne trouve point à ma lyre
Les sons qu'elle avait autrefois.
Dans le chagrin qui me dévore,
Je vois mes beaux jours s'envoler ;
Si mon oeil étincelle encore,
C'est qu'une larme va couler !

Brisons la coupe de la vie ;
Sa liqueur n'est que du poison ;
Elle plaisait à ma folie,
Mais elle enivrait ma raison.
Trop longtemps épris d'un vain songe,
Gloire ! amour ! vous eûtes mon coeur :
O Gloire ! tu n'es qu'un mensonge ;
Amour ! tu n'es point le bonheur

Gérard de Nerval
Recueillement

Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir; il descend; le voici:
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche


Charles Baudelaire, Les fleurs du mal

Mon préféré a moi c'est "Linvitation au voyage" tiré du receuil "Les fleurs du Mal" de Baudelaire:

il est dans le livre de français de 3ème

Peut ètre. jlavait apris en 4ièm.

Oui l'invitation au voyage n'est pas mal du tout , de toute façon je pense que Les Fleurs du Mal est l'une des meilleures oeuvres de Baudelaire !!

"luxe calme et volupté", une phrase devenue culte je pense....

Rimbaud , Ma bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées
Mon paletot aussi devenait idéal :
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit Poucet rêveur, j'égrènais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Ou rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques,
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !


Verlaine - Il pleure dans mon coeur

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !

"Ma bohéme" est vraiment pas mal!!!

C'est un de mes poèmes préférés... ^^

JAMES


Unwisely,Santa offered a teddy bear to James unaware

that he had been mauled by a grizzly earlier that year.

Tim Burton (la triste fin du petit
enfant huitre et autres histoires)

traduction francaise:(pour les non bilingues lol)

JAMES

Inopportunement,le pere noel offrit a james un nounours ignorant
qu'il avait été lacéré par un grizzli un peu plus tot dans l'an

j'aimerai que ma chaleur pardonne mes erreurs
j'aimerai que mes yeux exausse tes voeux
j'aimerai que mon odeur sente ton bonheur

Mais je n'y arrive pas...

j'aimerai que ton coeur batte mes peurs
j'aimerai que ton nez respire notre amitié
j'aimerai que tes mains trouvent ma douceur

Mais tu ne veux plus...

j'aurai aimé que tu me croives
j'aurai aimé ne pas t'oublier
j'aurai aimé que tu continues à m'aimer

Mais nous ne pouvons plus...

Toute bonne chose à une fin...
Si je suis perdu aujourd'hui, le serait-je encore demain ?
Si je ne sais plus quoi faire à un moment difficile, dois-je pour autent abandonner ?
Si je dois choisir entre 2 choses, dois-je pour autent en choisir une ?
Si je dois perdre, dois-je pour autent vouloir gagner et remonter la pente qu'il y a bien longtemps j'ai descendu sans ne jamais pouvoir la remonter ?

Si je dois l'être, le serait-je sans l'avoir ?

( la dernière phrase est totallement incompréhensible pour vous, presque tout le poème est une périphrase d'autre chose )

Mat380 - Pour aqualya

je croive tu croives il ou elle croive nous croivons vous croivez ils croivent

tres poetique comme verbe je trouve..

tete de brique a écrit:

je croive tu croives il ou elle croive nous croivons vous croivez ils croivent

tres poetique comme verbe je trouve..

merci merci, je suis un poète hors norme

Mat380 a écrit:

tete de brique a écrit:

je croive tu croives il ou elle croive nous croivons vous croivez ils croivent

tres poetique comme verbe je trouve..

merci merci, je suis un poète hors norme

T'es surtout un poète qui parle pas la langue

boh, c'est l'intention qui compte... il est beau ton poème.


[color=#000080]Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure;

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

[color:acb6=#000080:acb6]Paul Verlaine